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� deux ann�es de son revenu? Si le gouvernement fran�ais avait pris de telles mesures, elles auraient produit
une augmentation de 2,100,000,000.
Paris, le 12 thermidor an 11 (31 juillet 1803). 193
Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III
[Footnote 58: Le Times annon�ait des souscriptions de toutes parts pour la guerre.]
[59] Message, en v�rit�, de nature � exciter une grande curiosit�! et que nous ne pouvons nous emp�cher de
recommander � la m�ditation de tous les souverains du continent. Apr�s la paix d'Amiens, lorsque le prince
d'Orange se trouvait dans une situation tout-�-fait p�nible, Le minist�re lui refusa tout ce que ce prince �tait
en droit de lui demander. Pendant les deux ann�es de paix qui suivirent, on lui r�pondit sans cesse qu'on ne
pouvait ni devait rien lui donner. La guerre se d�clare, et un message sollicite en sa faveur la g�n�rosit�
nationale. Esp�rons que bient�t un autre message invitera la chambre � payer les dettes de la nation � l'�gard
du roi de l'�le de Sardaigne, en s'acquittant avec ce prince des subsides qui lui sont encore dus.
[Footnote 59: Autre message du roi d'Angleterre o� Georges cherchait � apitoyer la nation sur le sort de la
maison d'Orange.]
[60]Ces prisonniers dont on a tant parl� sont une jeune demoiselle de quatorze ans et un enfant de douze ans,
partis de la Martinique, o� ils sont n�s, pour venir achever leur �ducation en France. Tels sont les personnages
dangereux qu'il faut soigneusement garder, et que S. M. britannique confie � la fid�lit� du capitaine Thesiger.
On leur permet de se promener dans un bourg et de se procurer eux-m�mes ce qui leur est n�cessaire.
Comparez cette mani�re de traiter deux enfans � l'enti�re libert� dont jouissent � Paris et dans les villes de la
France les prisonniers de guerre anglais. Avec son syst�me de finance qui se d�t�riore; avec le rang �lev� dont
elle tombe, la nation anglaise perd encore les qualit�s sociales qui l'avaient long-temps distingu�e.
[Footnote 60: Cette note s'explique sans commentaires.]
Paris, le 30 thermidor an 11 (18 ao�t 1803).
Aux citoyens landamman et membres de la di�te g�n�rale de la Suisse.
Citoyens landamman et membres de la di�te g�n�rale de la Suisse, vous me rappelez l'un des plus heureux
momens de ma vie, lorsque vous m'�crivez que l'acte de m�diation vous a �pargn� la guerre civile.
C'est dans cette vue que j'avais d�f�r� au voeu de la Suisse enti�re, et que j'�tais intervenu dans ses
dissensions.
L'exp�rience a servi de guide pour la base de vos institutions actuelles; elle peut en servir pour la continuation
des rapports qui subsist�rent constamment entre la France et votre pays.
Ces rapports sont fond�s sur des senti mens d'affection et d'estime, dont j'aimerai toujours � donner des
t�moignages � votre nation.
BONAPARTE.
Paris, le 30 thermidor an 11 (18 avril 1803).
Aux citoyens membres du grand-conseil du canton de Vaud.
Citoyens membres du grand-conseil du canton de Vaud, j'ai lu avec sensibilit� le d�cret du 14 avril, par lequel
vous m'exprimez votre reconnaissance.
Lorsque j'ai accept� d'�tre votre m�diateur, mon but a �t� de rapprocher les esprits, et de pr�venir le retour des
anciennes divisions. Je vois avec satisfaction que ce but est rempli.
Paris, le 30 thermidor an 11 (18 ao�t 1803). 194
Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III
Votre bonheur ne peut, dans aucun temps, m'�tre �tranger. Des rapports intimes de voisinage, de langue, de
moeurs, vous unissent � la France; et je prendrai toujours un vif int�r�t au maintien de votre tranquillit� et des
avantages que l'acte de m�diation vous a rendus.
BONAPARTE.
Paris, le 30 vend�miaire an 12 (13 octobre 1803).
Note inscrite dans le Moniteur, en r�ponse � un article du journal anglais le Morning-Post, qui finissait
ainsi: �Le premier consul demandera la paix lorsqu'il verra que tout l'avantage sera de notre c�t� et toute
l'humiliation du sien.�
Vous aviez en Europe la r�putation d'une nation sage, mais vous avez bien d�g�n�r� de vos p�res. Tous vos
discours inspirent sur le continent le m�pris de la piti�. Voltaire dit quelque part: quand Auguste buvait, la
Pologne �tait ivre. L'�tat de maladie de votre roi s'est communiqu� � votre nation; jamais peuple n'a �t�
entra�n� si promptement par un esprit de vertige qui se manifeste chez les peuples quand Dieu le permet.
Vous faites la guerre pour garder Malte, et alarm�s d�s les six premiers mois sur votre position, vous croyez
une lev�e en masse n�cessaire � votre s�ret�!!! Les peines, les angoisses, les p�rils, attach�s aux mouvemens
tumultueux et populaires, voil� d�j� le ch�timent terrible et juste de votre d�loyaut�.
Ce m�me esprit de vertige vous fit r�pondre avec insolence au roi de Prusse, lorsqu'il vous proposa de garantir
le Hanovre, si vous vouliez reconna�tre l'ind�pendance de son pavillon, et vous conduisit � une lev�e en masse
dans le Hanovre. Lorsque depuis on vous proposa la convention de Salhingen, le m�me esprit dicta votre
refus, et par l� le roi d'Angleterre manqua � ses devoirs les plus sacr�s, m�rita la haine, de ses peuples de
l'Elbe et donna lieu au gouvernement fran�ais de d�sarmer vingt mille hommes et d'occuper celles des
provinces du Hanovre qui lui �taient encore rest�es.
Lorsque vous v�tes le r�sultat de cette conduite inconsid�r�e, impolitique, immorale, vous e�tes recours � une
mesure moins r�fl�chie encore; vous d�clar�tes en �tat de blocus l'Elbe et le Weser. Par l�, vous f�tes outrage,
vous f�tes tort au Danemarck, � la Prusse, � Hambourg, � Br�me, qui, riverains de ce fleuve, n'avaient
cependant rien de commun avec l'occupation du Hanovre.
Cette conduite �tait peu sage; mais ce qui la constitue inconcevable, c'est que, bloquant l'Elbe et le Weser,
vous ex�cut�tes pr�cis�ment ce que les Fran�ais d�siraient. Il n'est pas un n�gociant, pas un teneur de livres de
Londres qui n'ait calcul� le dommage que vous vous �tes fait � vous-m�mes.
Le Weser et l'Elbe demeurant libres, vous auriez introduit vos marchandises au moyen des navires prussiens,
danois, br�mois, etc.; et vos manufactures et votre commerce ne se fussent pas ressenti de l'occupation du [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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